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Publication : 2 juin 2016

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« Otage », « chantage », « illégitimes », « ultraminoritaires », « bras de fer »… on ne compte plus les superlatifs outranciers stigmatisant les salarié.e.s en grève et leurs syndicats, particulièrement la CGT. La classe médiatique, outrée par des affiches jugées « violentes », l'est beaucoup moins quand il s'agit de qualifier ceux qui répriment des salarié.e.s défendant simplement leurs droits. Cette mise en scène médiatique est indigne du travail journalistique de qualité que sont en droit d’attendre les téléspectateurs et les lecteurs.

Pire, de nombreux éditorialistes, commentateurs et « experts », qui ne comprennent rien à la colère sociale, tentent de fustiger la CGT en la rendant responsable de la situation et tentent d’opposer les citoyens et les salarié.e.s entre eux !

Exigeons un juste traitement de l’information qui donne la parole à tous les acteurs, à tous les points de vue, plutôt que de jouer les chargés de com du gouvernement !

Les conséquences de la loi Travail concernent tous les salariés. Obtenons le retrait de cette loi de régression sociale !